12 trucs pour changer vos mauvaises habitudes alimentaires





Reconnaissez vos compulsions.

L’art de la justification, c’est de trouver les mots pour défendre quelque chose d’indéfendable. Dès que votre regard portera au-delà de l’écran de fumée de vos justifications et que vous reconnaîtrez que tel ou tel acte est compulsif et nocif pour vous, vous serez prête à agir.
Isolez le problème.
 
Dans le processus de justification, on voit souvent une habitude comme l’inévitable résultat d’un autre aspect de notre vie. Par exemple, vous avez des fringales de crème glacée parce que vous êtes frustré par un patron insupportable. Cela vous mène à la fausse conclusion que la seule façon de régler le problème, c’est de changer de patron. Personne ne niera qu’améliorer votre situation au travail serait une bonne chose, mais le problème, c’est votre envie de crème glacée. En le reconnaissant, vous pouvez agir directement avec de meilleures chances de réussite.
Apprenez à dire non.

La recherche a montré que l’une des raisons pour lesquelles nous persistons dans nos mauvaises habitudes, c’est que beaucoup de nos semblables y succombent. Elles sont désormais entrées dans la norme. Quand tout le monde autour de vous consomme hamburgers, frites et boissons gazeuses, comment dire non? Sachant que ce n’est pas bon pour vous, manifestez votre indépendance. Il y a bien des chances que les autres respectent vos choix. Mieux encore, essayez de ne pas perdre trop de temps avec ceux qui cultivent de mauvaises habitudes et fréquentez plus assidûment ceux qui en ont développé de bonnes.
Faites-vous un plan.
 
Une fois décidé à abandonner une mauvaise habitude, donnez-vous la peine d’établir un programme. Vous souhaitez arrêter de boire? Quel jour cesserez-vous? Tiendrez-vous un journal de vos progrès? Quelle récompense vous offrirez-vous en cas de succès? Qui allez-vous associer à votre projet? Un plan bien défini aide à trouver la rigueur et la discipline nécessaires à la poursuite de notre but.
Réfléchissez aux changements.

Les faits ne sont pas très motivants. Savoir qu’un bagel beurré par jour augmente votre risque de trouble cardiaque de 17% est peu susceptible de vous faire arrêter. Pour changer, il faut aussi du cœur et de l’esprit. Ce n’est que lorsque le désir de perdre une mauvaise habitude est profond et fort que vous aurez l’énergie et la volonté d’y parvenir. Alors, cherchez au fond de vous-même les meilleures raisons de changer. Méditez sur votre avenir et sur les joies qui vous attendent en cas de réussite.
Regroupez vos mauvaises habitudes.

Isoler une habitude a un sens lorsque son déclencheur est lent et complexe, mais la recherche montre que, parfois, ça aide de cibler plusieurs mauvaises habitudes en même temps, surtout si elles sont étroitement liées. Si vous regardez trop la TV en grignotant plein de bonnes choses, il serait bon de s’attaquer aux deux problèmes de front pour améliorer vos chances de succès.
Aimez-vous.

Un point c’est tout! La recherche a bien établi que les gens qui veulent changer parce qu’ils se sentent coupables ou frustrés échouent souvent. En revanche, ceux qui se respectent et s’aiment ont plus de chances de réussir. Alors, attaquez vos habitudes quand vous êtes en position de force et de confiance, pas en position d’échec ni de faiblesse. Vous avez d’innombrables habitudes saines et de qualité, et juste une poignée de choses à changer.
Apprenez à vous pardonner.

Vous pouvez rater une bonne occasion, ça arrive à tout le monde. Pardonnez-vous, et recommencez le lendemain avec enthousiasme. Personne ne tient les comptes. Les erreurs d’hier s’enterrent vite. Apprenez et passez à la suite. Ceux qui réussissent à chasser une habitude ne baissent pas les bras au premier échec. Au contraire, ils repartent encore plus forts qu’avant.
Échangez la mauvaise habitude par une meilleure.

Le meilleur moyen de rompre avec une mauvaise habitude, c’est d’en prendre une bonne. Commencez par reconnaître les bénéfices de votre mauvaise habitude – détente, évasion, récompense, satisfaction, oubli. Votre nouvelle habitude devra elle aussi combler cette attente, mais de façon saine. Le bol de crème glacée de fin de soirée peut être échangé contre un bol de fraises. La pause TV d’après le souper peut devenir une promenade. La canette de Coca de l’après-midi peut se muer en tasse de thé. Seules les habitudes malsaines sont mauvaises.
Passez à l’action.

Nous avons déjà parlé de l’état d’esprit qui doit précéder la lutte contre une mauvaise habitude, mais ne laissez pas des facteurs internes vous détourner de vos buts. Ne réfléchissez pas indéfiniment, agissez! Les experts s’accordent pour dire que 30 jours suffisent pour perdre une mauvaise habitude, alors préparez-vous à tenir un mois, puis persévérez un mois encore.
Récompensez-vous.

Les succès, petits ou grands, se fêtent. Un compliment sincère est souvent la meilleure récompense, qu’il vienne d’un tiers ou de vous-même. Mais vous pouvez aussi vous accorder un plaisir concret à chaque étape de votre succès. Renoncez simplement à vous permettre un grand bol de crème glacée après un mois d’abstinence. Il vaut mieux que la récompense n’ait aucun lien avec vos efforts.
Entourez-vous de gens motivés.

Pourquoi tant d’entreprises canadiennes favorisent-elles depuis si longtemps le travail d’équipe? Parce que les groupes de gens qui ont un objectif commun vont plus loin que les individus isolés. Choisissez attentivement vos partenaires (votre conjoint n’est pas forcément la personne idéale) et donnez-leur les moyens de vous aider par des rappels, des félicitations, des distractions et pourquoi pas un gros câlin. Souvenez-vous surtout qu’il n’y a pas de bonne équipe sans communication. Vous devez donc parler franchement et ouvertement avec vos partenaires.

Adapté de Halte! Diabète, Guides Sélection, Été 2011

 http://www.plaisirssante.ca

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